Face aux politiques néolibérales et austéritaires, l’abstention et l’extrême droite sont sorties victorieuses lors des élections européennes.  Le résultat de ce scrutin du 8 et 9  juin 2024,  constitue un véritable séisme politique qui appelle un sursaut démocratique et social.

Les organisations syndicales  alertent depuis des années sur la crise sociale et démocratique qui traverse La France. La politique pro-riches menée par le gouvernement Macron  n’a fait que renforcer les inégalités sociales. Le passage en force, à coups de 49.3, contre la mobilisation historique de la réforme des retraites, l’absence de perspectives de progrès et la banalisation des thèses racistes, constituent le terreau sur lequel l’extrême droite prospère.

La FSU Guyane rappelle que l’extrême droite n’est pas seulement l’ennemie des femmes, des hommes, issu.es de l’immigration mais aussi des droits démocratiques, des libertés publiques et du monde du travail dans son ensemble.

En décidant de dissoudre l’Assemblée Nationale et d’organiser des élections législatives en trois semaines, le président de la République porte une lourde responsabilité, celle d’ouvrir les portes de Matignon à l’extrême droite.

 Alors que notre territoire connait un taux de chômage encore trop élevé, la victoire aux européennes de l’extrême droite ne fera qu’aggraver l’accès au monde du travail en Guyane.  Cette décision en plus d’être lourde de conséquences pour Matignon, n’épargnera notre département qui, riche de ses diversités, a plus besoin de cohésion sociale que de division.

Pour répondre à l’urgence sociale, il est nécessaire de :

  • Déconstruire l’imposture sociale sur laquelle communique l’extrême droite.
  • Déconstruire son anticapitalisme de façade. Ce parti ne s’oppose pas au libéralisme mais se nourrit des crises sociales désignant comme coupables les étrangers et les plus précaires.
  • Construire l’unité face aux injustices et inégalités sociales, à toutes formes de discriminations au travail comme dans l’ensemble de la société.
  • Condamner le racisme et la xénophobie.

Dans le cadre syndical, la FSU Guyane appelle politiques et associatifs  à établir partout les rapports de forces nécessaires pour remporter la victoire des forces de gauche.

 

                               Du 30 juin au 7 juillet : Pas une seule voix ne doit aller à l’extrême droite !

 

                    La FSU Guyane