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JEUDI
9 MAI 2019 : TOUTES ET TOUS EN GRÈVE

Pour
un service public de qualité en Guyane


Contre
la casse de la fonction publique

Le
gouvernement propose un projet de loi dit de « transformation de la
fonction publique » qui n’a d’autre but que de réduire
aveuglément les dépenses publiques. Sans tenir compte des
propositions des organisations syndicales, le Président de la
République et le gouvernement comptent faire adopter ce projet de
loi d’ici l’été.

Ces
politiques néo-libérales sont partout lourdes de conséquences :

– dégradation des
conditions de travail des agents,

– érosion
continue de leur pouvoir d’achat,

– offre de service public sans cesse réduite pour les usagers.

En
Guyane, les effets de ces politiques mortifères sont démultipliés.
A l’hôpital, la mutualisation de l’offre de soin aggrave encore
les conséquences des distances et des difficultés de circulation
sur l’ensemble du territoire. Dans tous les services publics, la
politique de fusion ne peut que conduire à un transfert des missions
de l’Etat vers les collectivités, déjà confrontées à la baisse
drastique des dotations de l’Etat.

Dans
ce contexte alarmant, la
FSU Guyane, Solidaires Fonction publique et la CDTG-CFDT
réaffirment leur attachement aux valeurs du service public et à une
fonction publique garante de l’intérêt général.

Face
à cette destruction programmée des services publics, nos
organisations syndicales revendiquent un autre projet pour la
fonction publique et demandent :

– l’abrogation du
jour de carence

– l’annulation de
la suppression des 120 000 postes

– le maintien du
statut général de la fonction publique qui garantit l’indépendance et
la neutralité des agents,

– le maintien des
Commission Administrative Paritaire qui permettent aux agents de se
défendre à armes égales face à l’administration,

– un plan de
sécurisation des parcours professionnels pour mettre fin à la
précarisation des agents publics.


Nos
organisations syndicales appellent à la grève


et
aux rassemblements :

CAYENNE :
9h00 devant la préfecture


SAINT-LAURENT :
9h00 devant la sous-préfecture