Nos libertés ne sont pas négociables !
Depuis plus d’un an et demi, la Guyane vit sous le régime de l’urgence sanitaire. Restrictions de circulation, couvre-feu, confinement, gestes barrières … sont devenus notre quotidien. Ce virus n’épargne personne et se propage sur l’ensemble du territoire. Cette 4ème vague met une fois de plus notre système de santé sous pression et nécessite encore des renforts matériels et humains. Sans cette solidarité indispensable, les conséquences humaines de l’épidémie seraient sans aucun doute encore plus dramatiques.
A ce jour, le taux de vaccination reste faible alors qu’il est l’unique moyen dont nous disposons actuellement pour reprendre un semblant de vie normale. Devons-nous vivre dans la crainte de la perte d’un proche ? Devons-nous accepter indéfiniment de ne plus avoir d’activités sportives ou culturelles ? Devons-nous accepter qu’au nom de la « liberté » nous soyons condamnés indéfiniment à être privés de toute vie sociale ?
Pour la FSU Guyane, il est nécessaire et urgent d’investir massivement dans les services publics et notamment dans l’Education et la Santé. La crise sanitaire a mis en exergue l’état de délabrement, de sous-investissement dans les services publics de Guyane. Ces secteurs ont pourtant montré leur rôle essentiel dans cette période difficile. La FSU Guyane reste attachée aux libertés fondamentales pour toutes et tous : liberté d’opinion, de disposer de son corps, de circulation… La situation sanitaire ne doit pas être l’occasion pour quelques-uns de confisquer la liberté d’expression et d’imposer leur doctrine !
Pour retrouver et défendre les libertés individuelles et collectives, la FSU Guyane revendique et réaffirme :
La sortie de l’état d’urgence sanitaire, comme c’est déjà le cas dans de nombreux départements.
Le caractère indispensable et non négociable des valeurs de solidarité, de fraternité et de respect.
La suppression du conseil de défense et le renforcement du rôle du parlement qui sont les préalables au rétablissement d’un véritable débat démocratique.