Ce premier CTA de l’année débute par la lecture des déclarations des 2 fédérations, déclarations qui allaient sensiblement dans le même sens (déclarations de la FSU jointe).

Déclaration FSU CTA 9 oct 2014

Le réajustement de la carte scolaire 1° degré constituait le point essentiel de ce CTA.

La FSU réclame en préambule des constats d’effectifs, pour pouvoir étudier les propositions d’ouvertures/fermetures. La FSU dénonce d’ores et déjà cette politique rectorale qui consiste à priver les enfants des communes éloignées des dispositifs existants au profit d’ouvertures de classes sur le littoral.

Le DAASEN nous donne lecture d’un document dont nous n’avons pas connaissance, sur lequel des fermetures de classes apparaissent sur des secteurs aussi sensibles que Camopi ou Monfina !!

La FSU dénonce ces pratiques qui consistent à nous cacher des mesures qui ne feront, de toute évidence, qu’accroitre notre écoeurement. La FSU rappelle que les documents sont à envoyer 8 jours avant le CTA et demande une suspension de séance.

Après consultation avec nos collègues de l’UNSA, nous reprenons la séance en annonçant notre refus de siéger.

Avis de la FSU Guyane : les fermetures proposées créaient déjà des inégalités et n’étaient pas acceptables. Celles annoncées aujourd’hui ne sont dictées que par le soucis de camoufler le manque d’enseignants : ceci est inacceptable ! La FSU demande solennellement au recteur de réclamer des postes au ministère au lieu d’accentuer encore la détérioration des conditions de travail des collègues des sites isolés en surchargeant leurs classes.