Chido a ravagé l’île de Mayotte le 14 décembre 2024 faisant des dégâts considérables.
Les organisations syndicales locales, CFDT, CGT, FO, FSU Mayotte, SNALC, SUD Education Mayotte et UNSA Education approuvent le principe, l’initiative du ministère d’apporter une aide exceptionnelle pour les collègues restés et encore sans toit, sans eau, sans électricité et qui ont perdu des biens matériels. Mais il est inacceptable que seul.es les agent.es dont l’indice est inférieur ou égal à 448 soient ciblé.es. Les organisations exigent que tous.tes les agent.es du rectorat de Mayotte la perçoivent quel que soit leur indice.
Une rentrée administrative prévue le 13 janvier, puis reportée au 14, et finalement au 20 : ce gouvernement ne fait que des opérations de communication qui ne résistent pas à la réalité.
La tempête Dikeledi vient juste de frapper Mayotte, causant encore d’autres dégâts. Quelles solutions ? Quelles sont les priorités du gouvernement Macron/Bayrou ?
Sans aucune directive, aucun protocole, dans l’improvisation, il est demandé aux enseignant.es de se réunir pour « bâtir, ensemble, un plan de reprise des activités scolaires en lien avec les réalités de votre école, de votre collège ou de votre lycée ».
En conséquence, à Mayotte, les organisations syndicales citées ci-dessus déposent un préavis de grève reconductible à dater du 13 janvier 2025.
La FSU Guyane, ainsi que SUD Education Guyane, FO FP, LDC Guyane, UNSA Education Guyane et STEG-UTG expriment toute leur solidarité et appellent à soutenir la population et les collègues de Mayotte par un rassemblement jeudi 16 janvier 2025, à 18h :
-A Cayenne devant la préfecture
-A Saint-Laurent du Maroni devant la sous-préfecture.